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Colombie - Du sud au centre - Juillet 2018

Etape 68 - Bogota - Autour du palais présidentiel

Vendredi 13 juillet 2018. La pluie a fait son apparition. A bien y réfléchir, malgré parfois un temps maussage en Equateur, ce sont là nos premières gouttes de pluie. Ou plutôt de bruine. Suffisante pour masquer un peu la silhouette néoclassique du Capitolio Nacional**.

Ce bâtiment abrite le siège du congrès de la République de la Colombie, l'instance suprême du pouvoir législatif, à savoir le Sénat et la Chambre des Représentants. Cet imposant monument a été bâti en pierres de taille entre 1848 et 1926, sur les plans d'un architecte danois. Du coup, ce monument évoque certains bâtiments du Berlin du XIXe siècle.

Nous remontons toute l'avenue. Carrera 7. La garde présidentielle encadre l'entrée d'un autre bâtiment assez imposant. Il s'agit tout simplement de la Casa de Nariño**, autrement dit le palais présidentiel.

Un peu plus loin, de l'autre côté de la rue, un tout autre quartier surgit du béton. On est loin des quartiers huppés qui entourent le palais de l'Elysée en France. Ici, le quartier ne paye vraiment pas de mine. Des oeuvres de street art recouvrent les palissades de bois qui cachent les terrains en friche.

L'ar colombien toujours. L'art de rue. L'art vivant. Trouver ces vastes fresques où se côtoient toutes les etchnies du pays, l'amour de l'art et de la culture, l'amour des livres aussi, est symbolique de tous les contrastes que la Colombie a à offrir aux visiteurs. Un pays attachant, débordant de générosité, mais aussi un pays miné par la violence, par les disparités sociales, par le mépris des classes dirigeantes pour les autres couches sociales.

Sur ces fresques, les paysans ne sont pas oubliés. Les Indiens. Les métisses. Tout ceux qui ont fait la véritable richesse de ce pays hors normes.

Du coup, je ne peux résiter à l'envie de faire poser Léa devant des fresques d'un tel réalisme. Etonnant quand on pense qu'on est à moins de 100 mètres de l'entrée du palais présidentiel.

On s'en retourne en arrière en descendant la Carrera 8. Sur notre droite, on longe les grilles du palais présidentiel. Interdiction formelle de marcher sur ce morceau de trottoir ou de prendre la moindre photo de ce côté-ci de la rue. Je fais semblant de ne pas comprendre l'espagnol pour voler quelques clichés.

La Casa de Nariño** tient son nom d'Antonio Nariño (1765-1823), un des pionnier de l'Indépendance de la Colombie. Le Palaco présidentiel, de style néoclassique, est construit dans le prolongement du Capitole.

Je vole encore quelques photos avant de me faire rappeler à l'ordre par un des gardes présidentiel. "No fotos !" Ok, je repasse de l'autre côté de rue et remonte l'avenue en direction de la lza de Bolivar.

A mesure qu'on redescend la rue, on croise de magnifique demeures datant de la domination espagnole. Balcons et fer forgé. Boiseries encadrant les fenêtres.

Ah ! J'allais oublier ! Pour notre dernier repas pris en Colombie ensemble, on se permet une petite folie, et on s'en va Léa et moi, déjeuner dans le restaurant, ou plutot la cantine des députés du congrès colombien, situé à deux pas du palais présidentiel.

Un déjeuner présidentiel qui vaut bien une petite photo souvenir. Tout simplement délicieux. Dommage que je n'ai pas noté le nom du restaurant...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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